Poitiers (AAP) - Retrouvons Orthon de Gwynbleid, Garde Royal, gravement blessé, à l’hôpital de campagne que j'avais installé près de Poitiers. Orthon fait partie de l'armée ''Les Lions de Guerre'' dont le chef est Sancte. Il est de ces hommes et femmes qui savent se battre et se sacrifier pour protéger autrui. Ce guerrier est de ceux-là et il est aussi poète à ses heures et bizarrement, c'est plus son épée brisée qu'il regrette que sa blessure.

« L'armée royale des "Lions de Guerre" menée par Sancte et où se trouve la Reyne, avait stationné de longues journées à Chinon. Elle jouait deux rôles, protéger la belle cité d'une incursion angevine et rester prête à bondir sur le territoire ennemi. Alors que les assauts duraient, au Nord de l'Anjou, contre les villes de La Flèche et de Craon, le 3 novembre, les efforts des armées de Didier de Sars et du connétable Coleen trouvaient le succès en investissant les deux places.

Des éléments angevins refluaient vers leur capitale. Dans le même temps les armées ennemies sur Angers et Saumur se mettaient en ordre de marche. L'armée royale à Chinon était en alerte maximum, permissions suspendues, les forges de campagne donnaient à plein et les entraînements redoublaient. La mairesse Sokly a participé à sa façon, en aidant à soigner des soldats atteints de différents maux. Grâce aux essences curatives, elle a su redonner vigueur et force aux malades qui reprirent rapidement les rangs.

Le 6 novembre, deux armées angevines étaient entrées dans Saumur alors qu'une troisième passait la frontière du Poitou pour se trouver sur Thouars. Le 7 les trois armées angevines foulaient la terre poitevine pour foncer sur Poitiers. Dans le même temps, l'armée royale avait quitté Chinon et découvrait Saumur vide. Après une sécurisation de la ville, l'armée royale entrait en Poitou. Pendant ce temps-là, le 9, Angers était investie, le conseil renversé. Les cohortes angevines voulurent prendre Poitiers faisant de nombreuses victimes dans les forces poitevines qui ne manquèrent pas de courage. La mairie sut résister avec panache, troublant les plans des Angevins.

Le 11 novembre, l'armée des Lions de Guerre poussa sur Poitiers, une escarmouche se transforma en bataille. De nombreux blessés du camp royal furent transportés ou revinrent par leurs propres moyens sur Thouars. Thouars, une ville qui a su accueillir avec compassion les éclopés. Le maire Hutrick s'est dépensé sans compter, n'hésitant pas à apporter vivres et matériels près de la tente médicale où œuvraient le médecin Mortemer et son assistante Nannou. Trois personnages clés qui ont su faire garder le moral aux nombreux blessés qui ne se sentirent pas abandonnés mais au contraire choyés, écoutés et soignés.

Les convalescents ont hâte de rejoindre une lance, une armée. Leurs cicatrices sont leurs médailles mais une question se pose, plus terre à terre. Quand vont-ils recevoir une épée, un bouclier, pour pouvoir poursuivre la lutte ? Il leur a bien été dit de signaler le matériel perdu en vue d'en recevoir rapidement. Mais l'intendance suit-elle ? On ne peut raisonnablement pas partir au combat sans arme. Notre royaume a encore de belles âmes, que ces dernières servent d'exemples aux plus jeunes qui serviront à la Grandeur de notre royaume. »

Mortemer & Orthon.de.gwynbleidd, Garde Royal pour l'AAP, agence Meuse, Saône et Rhône

[RP] Hôpital mobile Poitevin
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