Limoges (AAP) - L’Institut Great Place to Be, spécialisé dans les ressources humaines, a publié son étude bisannuelle sur les villes où il fait bon vivre. Le résultat est sans appel : Montpellier est toujours en tête du classement des cités les plus peuplées des Royaumes.

Vous envisagez de changer de vie, mais aussi de ville ? Montpellier est THE place to be ! En effet, pour la troisième année consécutive, elle se trouve en tête du classement des villes françaises où il fait bon poireauter. Pas moins de 268 résidents ont choisi la « Belle endormie ». Bordeaux, quant à elle, maintient son rang de seconde cité française avec 208 habitants : elle conserve son classement par rapport à 1464, talonnant la métropole Serbe de Smederevo. Arles monte sur le podium en 3e place francophone, suivie de Limoges, Marseille en Provence et La Rochelle.

Passé la Saône, Genève ne fait plus l’unanimité, mais avec ses 123 bourgeois, la « Ville Lumière » reste dans le top 20 par rapport à l’année 1464. Cela s’explique par sa légendaire torpeur de vivre qui n'attire plus beaucoup les jeunes. Honfleur en Normandie, lieu de villégiature privilégié par les retraités de l'Eglise, arrive en huitième position dans dans le classement francophone avec 116 habitants.

Si le critère du nombre reste discutable, à la question : « Où se trouvent les gens les plus sympas ? », une majorité des 15 varennois répond indéfectiblement, « chez moi ». Les 8 survivants de l'Armée du Grand Khan à Snagow également.

Le podium européen est occupé par Smederevo, Canakkale et Pise qui émargent entre 210 et 170 habitants. Massa dans le Duché de Modène est la deuxième ville italienne à apparaître dans ce classement à la 7ème place générale, devant Rudnik en Albanie (147 habitants), Porto (145 habitants), Hastings et Lezhë (133 habitants) et Livourne (130 habitants).

Les défis pour l’avenir ? Si le bourgeois bohème admirateur de la langue d'Arioviste ne trouvera plus que quelques hameaux passé le Rhin, dans la capitale helvétique, la concorde aristotélicienne autrement appelée quotas dans l'idiome local, l’éducation et la formation sont citées en premier lieu. Côté Rouergat, le logement arrive en tête des préoccupations des migrants. A noter qu’à l’échelle du Domaine Royal, c’est la qualité de l’air qui prime. Je maugrée donc je migre ? Amis coquillards, pestiférés et dépressifs, le déménagement, c'est maintenant !

iZaac pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône