Genève (AAP) - Depuis ce 9 avril 1472, un événement extraordinaire secoue la Confédération helvétique. Kevlar Malamenti, plus communément connu comme Spaßvögel, a été appréhendé avec ses compagnons pour un crime qui défie toute logique : la sorcellerie fiscale. Les autorités genevoises, sous la direction du cadi des alpages et avoyer, iZaac, l'accusent d'avoir prélevé un impôt sur une Genevoise à Lausanne sis dans le Canton de Grandson, enfreignant ainsi les lois divines et humaines. Dans son souci de piété religieuse, le cadi invoque des versets du Kitab al Assad, avertissant contre ceux qui se nourrissent de prélèvements au détriment des principes divins. Il souligne l'importance de prélever la zakat dans le Saint Empire et dans le Royaume de France plutôt que de percevoir des impôts contraires à la volonté divine.

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Ce procès, imprégné de mysticisme et de fanatisme religieux, promet d'être aussi singulier que déconcertant. La ville de Genève, habituée aux genfereï, affaires politiques et économiques, se trouve plongée dans un débat théologique sur la légitimité des impôts et l'autorité divine. Alors que Kevlar Malamenti est présenté devant son juge, le badaud du coin observe avec étonnement cette affaire qui mêle justice terrestre et lois célestes. L'atmosphère à la Tagzatsung est enfiévrée. L'Avoyer de Genève, visiblement passionné, y a fait une déclaration contestant le fait que la souveraineté du canton de Grandson qui a légalisé sous condition de permis de chasse le brigandage sur son territoire, a été bafouée. Le débat s'intensifie lorsqu'il invoque des arguments religieux, affirmant que tout acte contre un Genevois est en contradiction avec la volonté divine. Il fait même référence à une supposée alliance entre Dieu et son peuple, illustrée par le partage d'un poisson le vendredi.

« Il est bon que cela soit su. En signe de l'Alliance entre Deos et son Peuple, un poisson est partagé jadis, un vendredi, le maître des jours, le plus important auprès de Dieu », ajoute-t-il. Dans son plaidoyer, l'édile de la plus petite métropole de l'Aristotélité souligne également le caractère sacré de la citoyenneté genevoise, affirmant que les droits et les devoirs qui y sont attachés ne connaissent pas de frontières cantonales. « Rien ne m'empêchera pas de défendre mes concitoyens avec toutes les armes dont je dispose. Maktub », conclut-il avec détermination. Cette déclaration résolue soulève des questions complexes sur les limites de la souveraineté cantonale, la sûreté de la route Genève Fribourg passant par Lausanne et le rôle des convictions religieuses dans la justice.


Petit Ricolas pour l'AAP, agence Meuse, Saône et Rhône

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