Genève (AAP) – Le mystère demeure entier pour Scolvus, capitaine d’une nave génoise coulée dans les eaux françaises, qui ne parvient toujours pas à identifier clairement l'origine de l’attaque ayant conduit à la perte de son bâtiment. Ce dernier, actif sur les mers du royaume depuis de longues années, déplore une absence de réponses satisfaisantes de la part des autorités royales françaises, malgré ses multiples sollicitations.

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Dans une missive datée du 13 juillet 1473, l’Amirale de France, dame Miramaz de Boutarvilliers et d'Équilly, a rejeté toute responsabilité directe de l’Amirauté royale dans l’incident. "Ce n'est pas un navire de l'Amirauté royale qui vous a coulé", affirme-t-elle, tout en rappelant que les eaux françaises sont officiellement fermées à la navigation. Elle ajoute : "Vous y naviguiez donc à vos risques et périls", se contentant de souhaiter un rétablissement "physique et économique" au navigateur malchanceux.

Une version des faits contredite frontalement par Loucrezia Dangely de Longuemuraille, adjointe au procureur du Languedoc, qui écrivait dès le 4 juillet : "Il s'avère que vous avez été coulé par la marine Royale." Elle invitait Scolvus à se tourner vers l’Amirale de France pour obtenir de plus amples explications. Ce que le principal intéressé n’a cessé de faire depuis.

"Qui dit vrai ?" s’interroge aujourd’hui Scolvus. Le marin déplore une "opacité troublante" et une "atteinte inédite à la liberté de circulation maritime", soulignant qu’aucun avis de fermeture des eaux n’a été clairement communiqué aux marins non-français. "C’est la première fois que je vois une telle absurdité. Qu’ils interdisent leurs ports, passe encore. Mais les eaux ? Qu’est-ce qu’une nave marchande peut bien menacer ?"

Alors que le capitaine du navire "Black Secret", suspecté dans cette affaire, reste inconnu à ce jour, Scolvus réclame désormais transparence, responsabilité et réparation. En l’absence de position claire de la Couronne de France, l’affaire pourrait continuer d’alimenter malentendus et débats sur les droits de navigation inter-royaumale.

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