Nancy (AAP) - Ce 1er août, le Palais de Justice s’est transformé en véritable théâtre à ciel fermé ! Et en vedette incontestée de ce drama politico-judiciaire : Sabifax, ex-chancelier de la Cour Suprême, alias le rebelle chic de la Lorraine. Au menu ? Mirabelle, scandale, et règlement de comptes à haute voix !

Entre les deux VIP, c'est le clash XXL. C’est LA guerre froide qui fait trembler les couloirs du pouvoir ! Le Duc William, tout-puissant seigneur de Lorraine, fait juger son ancien complice de salons Sabifax pour haute trahison ! Rien que ça. Et pour cause : le bouillant aristocrate aurait osé remettre en cause la légitimité de la nouvelle Loi Fondamentale. Traduction ? Il a dit tout haut ce que certains pensent tout bas.

Mais Sabifax, connu pour son verbe haut et sa flasque toujours pleine, ne s’est pas laissé faire. Costume impeccable, regard de braise, et flasque de mirabelle en main, il a transformé la salle d’audience en one-man-show judiciaire. Ce qui n'est pas si mal dans une Lorraine atonique et vide d'habitants.

« Tadaaaaaa » : Sabifax entre en scène ! Oui, vous avez bien lu. C’est par un « Tadaaaaaa » tonitruant que l’accusé a entamé sa défense. Ambiance : mix entre procès oriental, stand-up et conférence de Strasbourg. Il accuse direct : « le duc a viré les juges pour mettre des marionnettes à sa botte ». Et ce n’était que le début. Pendant plus d’une heure, il a dégainé des arguments comme d’autres balancent en taverne : précis, acérés, et toujours avec une gorgée de mirabelle entre deux attaques.

Entre deux articles de loi, Sabifax tape dans sa flasque. Le tout avec un sourire en coin. Il cite la Constitution, s’amuse des juges, et tacle le Duc sans jamais prononcer son nom. « Si rappeler les lois est un crime, alors que reste-t-il de la démocratie ? » lance-t-il, regard braqué sur le juge. Notons que les aristocrates se revendiquent et réclament toujours hautement la démocratie dans nos royaumes. Il balance même un « Tu veux… ou tu veux pas ? » plein de sous-entendus en tendant sa flasque. Cocktail explosif : 50 % bravade, 50 % provocation.

Ce procès est tout sauf banal. C’est un coup d’éclat politique en robe de chambre. Officiellement, on juge un homme. Officieusement, on devine un règlement de comptes entre mondains de salon, un combat de pouvoir, une guerre de principes. Le verdict ? Pas encore tombé. Mais une chose est sûre : Sabifax a marqué les esprits, les cœurs et les stories de gargotes des étudiants en droit impérial présents dans la salle. Ce qui est proprement miraculeux en été, en Lorraine. Surveillez bien les prochains jours. Si le duc William pensait museler Sabifax, il vient peut-être de lui offrir une scène. Et ressusciter le plus petit duché d'Empire...

À lire : Le Trib... La Cour des Verdicts Déjà Décidés


Domitille Rosépine pour l'AAP agence des terres au Milieu.

Pour réclamer un droit de réponse - la KAP internationale