Montpellier (AAP) - Le comte Jorocket et son conseil entrent dans la seconde moitié de leur mandat. Mandat marqué par une révolution juridique (voir article AAP du 10 juin 1459, " Révolution juridique au Languedoc"), une majorité acquise (la liste Avatar de Sa Grandeur Jorocket bénéficiant d'une confortable majorité avec 8 sièges au conseil), et cinq conseillers débutants.

En apparence, tout semble beau et sentir la rose (voir la dernière interview du comte du Languedoc du 26 juin 1459). Cependant plusieurs événements sujets à controverse ont marqué ce début de mandat.

Si le Languedoc, qui était réputé pour le nombre important de procès menés, n'en n'a lancé qu'une quinzaine en un mois, certaines voix considèrent que l'absence de corpus législatif précis laisse place à une justice partiale. Les languedociens étaient habitués à disposer d'une longue liste d'interdits et la politique de conciliation affichée par le juge à travers de nombreuses relaxes interpelle.

Le 20 juin, le sieur Bentich, Capitaine du comté, a fait de Montpellier, la capitale du Languedoc, une ville franche pendant une journée, obérant le fonctionnement du conseil (voir article AAP du 22 juin). Or le pardon du Comte ainsi que son appui affiché envers son Capitaine reste incompris de certains notables.

L'état économique inquiète, malgré l'affichage d'un bilan positif, et les détracteurs du nouveau conseil sont soucieux. Plusieurs mines se sont effondrées, dont la mine d'or qui a perdu plusieurs niveaux. La facture s'élève à plusieurs dizaines de milliers d'écus. Le Conseiller en charge des mines a admis publiquement son erreur de gestion, qu'il attribue à son inexpérience, mais le comte ne l'en a même pas blâmé.

Enfin, la dernière crise que doit affronter le Comte Jorocket concerne l'armée. En désaccord avec la politique de réforme de l'ost, déjà 6 officiers et sous-officier ont démissionné de leur poste. Ils qualifient cette réforme de démantèlement. Ils reprochent également au Comte sa volonté unique et la réintégration d'anciens soldats exclus de l'armée pour faute grave. Le Comte n'a pas encore réagi publiquement à cette vague de démissions. La prise de Narbonne le 5 juillet par Oo.cerise.oo ajoute à l'inquiétude sur la sécurité du comté.

Les anciens fonctionnaires et notables, évincés par le comte, se tiennent à une prudente réserve. Mais ils tardent à être remplacés par de nouvelles forces vives. Susciter l'enthousiasme et l'appui du peuple semble être la pierre d'achoppement de ce conseil.

H. , pour l'AAP