Un petit chemin qui sent la noisette (AAP) - Le réseau des tavernes sur les nœuds se développe.

A la fin du printemps 1459 ont fleuri en France des tavernes sur les chemins (voir l'article AAP daté du 17/7/1459 : des tavernes sur les nœuds). Parsemées au début, puis de plus en plus nombreuses à l’initiative de messire Anton_Voyl, suivi de plusieurs émules. Les chemins comptent actuellement plus de cent vingt estaminets, répartis un peu partout en France. Une grande partie d’entre elles sont réparties sur la désormais très célèbre carte de MrGroar, ce qui constitue, selon leurs propriétaires, une consécration. Leur fréquentation grandissante permet également qu’elles fussent mieux approvisionnées, et les voyageurs sont désormais à peu près certains de trouver de quoi se désaltérer au terme d’une journée de marche épuisante.

Certains duchés se réjouissent du développement de ces tavernes, notamment en leur attribuant un effet bénéfique sur les naissances, dans et hors les rites aristotéliens du mariage, et vont même, comme la Champagne, jusqu’à exonérer leurs propriétaires des taxes qui grèvent les comptes des taverniers en ville. D’autres duchés sont plus réservés, voire franchement hostiles selon messire Voyl, qui déplore de nombreuses blessures sur les routes de Savoie, Lyonnais-Dauphiné et Franche-Comté.



Spécificités françaises ayant depuis peu émigré en Empire, ces tavernes sur les nœuds sont, avant tout, un lieu de repos après une longue marche, et de rencontres discrètes. L’on ne compte plus les voyageurs ayant la possibilité d’exprimer de vive voix le soir à leur agresseur de l’aube ce qu’ils pensent de ses manières, ceux narrant une rencontre touchante, ceux avouant, sous le manteau, y avoir mis en place les plus terribles complots.

Harpège, pour l’AAP

[Pour accéder aux tavernes sur les nœuds ou en créer une, suivre ce lien :

http://www.lesroyaumes.com/EcranPrincipal.php?l=5 ]