Fribourg (AAP) - Les cantons démunis face à la folle guerre des gangs. Plusieurs organisations criminelles se livrent une bataille sans merci pour le contrôle d'un territoire cinq étoiles.

Fribourg connaîtra-t-elle enfin un peu de répit ? Les gangs en lutte pour le contrôle du quartier populaire de Fribourg auraient signé un accord de cessez-le-feu, il y a quelques jours. Une bonne nouvelle pour les habitants : depuis l’an dernier, pas moins de deux assauts armés ont été dénombrés dans le quartier, faisant 12 morts et 66 blessés selon les manifestants. Une réalité qui contraste avec l’image d’une capitale helvétique paisible et insouciante dans un empire suisse souvent cité comme le plus heureux du monde.

Ces dernières semaines, deux bandes rivales, l'Hydre et le Fatum, ont mené une lutte sanglante, se disputant la suprématie des lieux et le contrôle juteux des institutions helvétiques. « Vue de Suisse, ces bandes sont composées en majorité de jeunes d’origine immigrée, beaucoup sans éducation, ayant grandi dans les banlieues du domaine royal français, explique Jean Aristote Kaiser, ancien membre de l'ordre du Dragon. Dès leur jeune âge, ils ont vu que ceux qui ont de l’argent, de belles montures et qui inspirent le respect font partie des bandes. Ils voient ces chefs de gangs comme des modèles à suivre. »

Le conflit a atteint un nouveau pic le 16 juillet lorsque l'armée DTC commandée par Galovert canonne le ghetto des Français, le repaire du Fatum, en haut de la ville. Cette attaque attribuée à l'Hydre, qui a fait un demi mort et deux blessés selon les autorités, est suivie un jour plus tard par des représailles mortelles des Fribourgeois contre les membres de la bande adverse. À l’origine de l’escalade, « une ingérence intolérable de Fatum dans le circuit d’approvisionnement d'étoiles pour bannières armées », explique l'aristarque français effaré par la complicité du conseil confédéral qui nourrit le système.

Moment de répit dans cette guerre : le 25 juillet, les deux bandes ont donc décidé un cessez-le-feu, affiché en gargote helvétique. Mais tout le monde reste sur le qui-vive et sceptique sur la capacité des cantons à éradiquer durablement le fléau. Pour Orée, organisatrice des manifestations de quartier sous le slogan « Nous voulons une vie normale dans nos rues», la trêve ne fait que « retarder l’allumage de la bombe qui nous menace ».


iZaac et cie pour l'AAP, agence Meuse, Saône et Rhône

[RP] Traité d'adhésion pour groupes en Helvétie http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2378312