11/08/1473Botta e risposta su “Orbetello, dalla vendetta alla farsa”
Siena (AAP) - In seguito alla pubblicazione dell’articolo « Orbetello, dalla vendetta alla farsa » firmato LidiaPoet, uno dei protagonisti, presentatosi come ex Capitano del Porto, ha inviato un diritto di replica dai toni decisi.
Nel suo testo, ricorda che, per legge, il Capitano del Porto non rilascia permessi né predispone denunce, competenze che spettano al Prefetto. A suo dire, chi afferma il contrario ignora o sceglie di ignorare le norme. Sostiene di non aver mai favorito nessuno, dichiarando che la sua “unica fedeltà” è “verso [sua] moglie e Siena”. Critica “i romanzi di fantasia” e “il mercato di pettegolezzi” che, secondo lui, sostituiscono i fatti, invitando a “vivere la propria vita senza romanzare quella altrui”.
In risposta, LidiaPoet conferma le accuse: documentazione doganale alla mano, afferma che il Prefetto aveva concesso permessi di sette giorni, scaduti il 17 luglio, senza alcuna richiesta di proroga. La permanenza in porto della nave sarebbe quindi risultata illegale. Secondo lei, il Capitano del Porto aveva il dovere di segnalare la scadenza e l’assenza di un comandante a bordo, il che avrebbe comportato la confisca del mezzo da parte della Repubblica. Il silenzio, sostiene, avrebbe favorito un passaggio riservato a persona fidata, mantenendo la proprietà privata.
Siena (AAP) - Il porto di Siena è stato teatro di un'azione militare inusuale: l'affondamento della caracca Gepard Acht, che era ancorata in porto. Un'operazione che, dietro la facciata del ripristino dell'ordine, nasconde un intricato intreccio di interessi personali e vendette.
La vicenda è iniziata con la morte del capitano Koralinne, che ha lasciato la Gepard Acht senza guida. Il Capitano del porto, Cesare Boccanegra, ha intenzionalmente nascosto la situazione, ignorando le tasse insolute e i permessi mancanti, per favorire un "passaggio di timone" illegittimo, orchestrato, a quanto pare, per agevolare una fedelissima della Baronessa Velle. Un piano che si inserisce in un quadro più ampio in cui, come sempre, "il bene di Siena è secondario al bene personale della Baronessa Velle e dei suoi fedelissimi.
Tuttavia, il piano è stato mandato in fumo quando la nave è stata sottratta sotto il naso dei cospiratori dalla moglie del nemico imperiale Hol. A questo punto, quella che era una manovra per ottenere un vantaggio personale si è trasformata in una questione di orgoglio e vendetta.
A risolvere la situazione, con un gesto tanto teatrale quanto controverso e ridicolo, è stato il Signore di Siena, Bosio I Sforza. Dopo aver inizialmente chiesto aiuto alla marina fiorentina, ha ritiratoquando già i marinai fiorentini erano in acqua, per affidare l'incarico ai marinai senesi.
La caracca da guerra della marina senese, Santa Caterina, nel pomeriiggio ha iniziato il suo lavoro per affondare la galea Gepard Acht ancorata al porto di Orbetello.
09/08/1473Královna Kyrija: „Země se zotavuje, ale obezřetnost je stále na místě“
Brno (AAP) - V dopise adresovaném novináři se královna Kyrija, vládnoucí zemím Koruny české, vyjádřila k aktuální situaci v zemi. Podle jejích slov se stát pomalu vrací do normálu po období vlády opozice, kterou obvinila z toho, že sledovala pouze vlastní prospěch, nikoli blaho země.
„Zem se pomalu vrací do starých kolejí před začátkem vlády naší opozice,“ uvedla královna, avšak zároveň zdůraznila, že obezřetnost je stále nezbytná. Obyvatelé se postupně vracejí na svá pole a do dílen, ale bezpečnostní pravidla zůstávají beze změn – vstup do měst je možný pouze na základě povolení. „Povolení ke vstupu je nutné vyžádat si u starosty Lumpika nebo u MMD Jindřicha,“ upřesnila. „Cesty jsou v poslední době bezpečné, ale doporučujeme cestovat raději v početnější skupině,“ dodala.
Královna rovněž vyjádřila potěšení nad obnovením obchodních styků a diplomatických vztahů s okolními královstvími. Zmínila také, že i Svatá církev v Římě pohlíží na současnou vládu jako na návrat k dobrým vztahům s církví a udělila své požehnání k její korunovaci na královnu zemí Koruny české. „Byla jsem rovněž pozvána k rozhovorům a zahájení spolupráce na obnově a zlepšení vztahů s Římem,“ uvedla.
„Snad tedy země vyvázla z nejhoršího. Naše naděje neumírají, naopak kvetou,“ uzavírá královna s vírou v lepší budoucnost.
08/08/1473la France et l'Empire, la boue et le silence
Genève (AAP) - Il y eut la mer, large et indifférente, et deux navires, l’un lyonnais, l’autre génois, qui y sombrèrent, non par tempête, mais sous le feu froid des puissants. Deux coups de tonnerre dans les eaux calmes du Sud. Deux crimes sans bourreaux. Et pourtant, deux victimes bien vivantes, deux visages marqués par la stupeur, le sang-froid insulté, la justice dissoute dans les rires des palais. Et tandis que les peuples se taisent ou baissent les yeux, les gouvernants, eux, se lavent les mains dans les bassins d’or.
Jean Scolvus, un homme simple, un capitaine aux mains calleuses, nourrissait sa famille par la mer. Il partait, il revenait, il commerçait avec droiture. Puis un jour, un navire français, sans sommation, sans un cri, sans un drapeau levé, coulait son bateau comme on jette une pierre à la mer. Et la France ? La France se détourna. Il demanda justice. La procureure admit, l’amirale nia, les autorités locales haussèrent les épaules. On lui parla d’une “interdiction de naviguer” brandie comme un couperet sacré. Un interdit, une mer confisquée. Et lui, ce pauvre homme, vit son navire englouti par une puissance qui s’excuse de ne rien expliquer.
De l’autre côté des Alpes, au sein du Saint Empire, c’est une femme qui tomba. Une galère génoise, l’Abba Gattopardo II, coula sous les tirs impériaux, comme une bête abattue pour son ombre. À son bord, une capitaine : Pulvis, loyale, courageuse, active dans sa cité de Chiavari. Mais voilà : un homme, Dharius, irlandais, monté à l’escale, suffisait pour que le navire soit frappé comme pestiféré. Sans procès. Sans convocation. Sans preuve. Un soupçon devenait un verdict. ONE, ce mot devenu talisman pour justifier l’arbitraire, était lâché et aussitôt, l’ordre de tuer suivait, froid, administratif. Pulvis n’était ni ennemie, ni rebelle. Elle servait l’Empire. Et c’est son propre pays qui l’a châtiée, au nom d’une paranoïa d’État devenue vertueuse en elle-même.
Alors quoi ? Que voit-on, d’un bord à l’autre des montagnes ? Le même visage de la puissance : sourde, fière, irresponsable. En France, on détruit par erreur, puis on rit sous cape. En Empire, on frappe à dessein, puis on ment. Là-bas, le silence ; ici, la fiction. Ni l’un ni l’autre ne demande pardon. Ni l’un ni l’autre ne répare. Et ces deux êtres, Scolvus et Pulvis, ne sont plus que les cadavres politiques d’un système qui ne sait plus gouverner, mais seulement se défendre de ses propres citoyens.
Car ces royaumes et ces empires ne sont plus que carcasses d’eux-mêmes. Des hautes figures, des ducs, des comtes, des amiraux, des procureurs, qui se regardent et se défaussent, chacun enfermé dans sa tour, chacun pointant un autre doigt que le sien. Et sous ces murailles, le peuple, les capitaines, les simples serviteurs, sont broyés entre les pierres du silence et du mépris. “Ce n’est pas moi.” “C’est une autre branche.” “Vous n’aviez pas d’autorisation.” “C’est un lien clair avec ONE.” Mais jamais : “Nous avons failli.” “Nous réparerons.”
Scolvus et Pulvis sont les noms d’un même mal, celui de l’immunité des clans et de la désintégration de l’État devant les petites affaires des uns et des autres. Dans la poussière du Louvre comme dans les marbres de Strasbourg, on écrit des récits pour couvrir le crime, et non pour rendre la justice. On tue l’innocent avec le silence des chefs et les rouages de l’honneur. Ici, c’est pire : on le tue avec des rires et des sceaux. La mer a tout vu. La mer, elle, ne ment pas. Elle a vu deux âmes droites, un homme et une femme, qu’on a coulés. Elle attend qu’un jour, peut-être, quelqu’un ose nommer l’infamie.