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08/10/1473 lancement du Guide Alessandrini des Tavernes Municipales
Genève (AAP) - Dans la lignée du Guide des Tavernes , mais avec un regard plus terrien et curieux, paraît aujourd’hui la première édition du Guide Alessandrini des Tavernes Municipales , un recueil inédit consacré aux auberges publiques et maisons de bouche du Royaume et de l’Empire.
Fruit de plusieurs mois de pérégrinations, ce guide propose une sélection rigoureuse d’établissements municipaux où le voyageur peut s’arrêter pour se restaurer, boire, et parfois même refaire le monde. Chaque taverne y est évaluée selon quatre critères : originalité des menus, qualité et variété des boissons, ambiance, et présentation générale avec rapport qualité-prix.
Plus qu’un simple inventaire, le Guide Alessandrini revendique une approche sensible et humaine des lieux de convivialité. Les rédacteurs, se décrivant comme « itinérants au palais curieux », affirment avoir voulu « offrir une boussole fiable pour choisir ses haltes », tout en rendant hommage aux cuisiniers, taverniers et serveurs qui animent ces espaces de passage.
La première édition couvre une vaste géographie : Bourbonnais, Bourgogne, Gascogne, Guyenne, Périgord, Limousin, Franche-Comté et Savoie. Des villes comme Clermont, Bordeaux, Sarlat ou Dole y figurent déjà , chacune avec sa taverne municipale mise en lumière.
Si le guide ne distribue pas d’étoiles, il distingue ses adresses par des symboles évoquant la table et la coupe, et accorde à certaines la mention « halte d’âme », récompensant les établissements conjuguant cuisine sincère, accueil chaleureux et juste prix.
Le Guide Alessandrini des Tavernes Municipales est disponible dès à présent en librairie de la KAP internationale. Il ambitionne de devenir le compagnon privilégié des voyageurs gourmets et des curieux en quête d’un bon repas avant la prochaine route.
À lire : Le guide Alessandrini des tavernes municipales
Bérengère de Valmont pour l'AAP agence des terres au Milieu.
Pour réclamer un droit de réponse - la KAP internationale
07/10/1473 voici venir la Panosse
Bourges (AAP) - Les fières couleurs de Genève flottent dans le vent du Berry. Jamais, depuis la grande guerre d’indépendance, on n’a vu pareille alliance. Les anciens ennemis, meurtris de vieilles querelles, se retrouvent unis par un hasard plus fort qu’eux : l'attente de l’Ordo Negrum Equites , cet ordre noir qui, au-delà des mers, aiguise déjà ses lances et charge ses bouches à feu. Des capitaines qui jadis se haïssaient, s’épaulent à présent comme des frères d’armes condamnés à marcher ensemble vers la même tempête.
De l'Est s’avance la colonne des Brigades Internationales Libertaires . Voici venir la Panosse, la bannière rose des révolutionnaires genevois pénètrent en terre berrichonne. Ils reviennent là où jadis leur idéal avait trouvé refuge, avant d’être chassé par le tumulte des rois. En tête marche Gianlupo, l’œil ardent, le pas ferme. Il ne songe pas à la gloire, mais à la justice, ce mot fragile qu’il traîne depuis Genève comme un étendard blessé.
Le duc Alleaume du Berry les attend. Il les connaît tous, ces étrangers d’autrefois, ces rebelles devenus alliés. Il sait leurs fautes, leurs trahisons, et les craint tout autant qu’il les admire. Pourtant, il ouvre les portes de Bourges, car il sait l'avenir. À l’ouest, le Général White campe depuis des mois dans les plaines du Limousin, prêt à s’abattre sur les proies qu'on lui donnera en pâture dès que l’Ordo aura franchi la mer. Et White, l’inflexible, le justicier des vieilles causes, hait autant les Brigades libertaires que l’Ordo lui-même. Son nom, murmuré dans les bivouacs, glace autant qu’il rassemble.
Les Brigades entrent dans la capitale. Les habitants observent en silence cette armée où se mêlent les accents, les chants de guerre et les bannières insoumises. Sur les remparts, les soldats du Berry serrent leurs hallebardes, incertains de saluer ou de maudire. Mais le duc s’avance, et d’un geste, offre la main à Gianlupo. La réconciliation n’a pas de mots : elle se lit dans la poussière, la sueur et la lassitude de deux hommes qui n’ont plus d’ennemi qu’à l’horizon.
Au soir, les feux du camp brûlent au nord de la ville. Les tentes se dressent, les verres s’entrechoquent. Sous le ciel rougeoyant, le vin efface pour un temps la rancune. Car tous savent que, bientôt, l’Ordo descendra d’outre-Manche. Alors, il faudra choisir en France : mourir ensemble ou recommencer les guerres d’hier. Tous savent ce que le vent leur murmure : l’Ordo viendra. Et quand il viendra alors, les listes noires croiseront les listes noires. Les morts d’hier frapperont les vivants d’aujourd’hui. On rira jaune, on pleurera rouge, et l’Ordo, sur sa rive d’outre-mer, rira noir.
À lire : Au-delà de Genève, le Berry était désormais leur seconde patrie.
Guillaume Remuepoire pour l'AAP agence des terres au Milieu.
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07/10/1473
1. "Glück auf" (GA) : 100%
1 : Ottohorst (GA)
2 : Jeremiah. (GA)
3 : Soey_ (GA)
4 : Silbervogel (GA)
5 : Adelheit (GA)
6 : Kenna (GA)
7 : Parcus (GA)
8 : Svenja_von_rosalux (GA)
9 : Kamji (GA)
10 : Xemides_von_wanyan (GA)
11 : Anna (GA)
12 : Magdalena_dorothea (GA)
06/10/1473 De la République naissante en Lorraine et de l’extinction des privilèges
Nancy (AAP) - Il est enseigné par l’histoire, que nulle cité ne peut demeurer longtemps florissante, si elle se divise en ordres ennemis ou si la majesté du peuple est confisquée par un petit nombre. Les royaumes où l’égalité est méprisée, tombent en factions et guerres intestines ; mais les républiques, lorsqu’elles modèrent leurs lois et conservent la justice pour tous, croissent en puissance et en durée.
La Lorraine, duché ancien qui ne compte plus guère qu'une centaine d'âmes, se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. Les États généraux, assemblés au château de Nancy, ont prononcé par leurs débats que la noblesse res parendo , jadis source de privilèges et de distinction illégitime, sera bannie, et que le gouvernement se transformera en république, où la Loi seule sera maîtresse et où tous, grands ou petits, seront égaux en droits comme en devoirs.
Car, selon la maxime éprouvée, la République est l’union de plusieurs familles, gouvernées par une puissance souveraine, selon la justice. Or, qu’est-ce que justice, sinon donner à chacun ce qui lui est dû ? Et qu’est-ce que majesté, sinon la souveraineté qui procède du peuple assemblé ? Dès lors, les Lorrains ne font qu’obéir à la raison et à la nature, en révoquant les exemptions de caste, et en rétablissant l’égalité des citoyens devant la Loi.
Le Conseil de la République, composé de douze élus, concentrera les fonctions législative, exécutive et judiciaire, mais dans le strict respect de la Loi fondamentale. Nul d’entre eux ne pourra s’ériger en prince sur ses pairs : le chef ne sera pas maître, mais modérateur, qui unit les volontés par son charisme et non par un sceptre. C’est là l’image de Sparte, où les deux rois n’étaient que les premiers des égaux ; ou de Rome à ses débuts, où les consuls ne pouvaient rien décider sans l’assentiment du Sénat et du peuple.
Et afin qu’un tel pouvoir, si vaste, ne se change en tyrannie, les Lorrains ont institué la Cour suprême, vigile incorruptible de la Loi. Comme un tribun du peuple à Rome, elle ne fait point de loi, mais elle peut opposer son veto à tout acte du Conseil qui offenserait la justice ou l’équité. Ainsi se tient la République en équilibre, par la pondération des puissances.
Quant aux cités, Épinal, 15 habitants, Vaudemont 21, Toul 42 et Nancy 23, leurs maires disposeront d’une libre faculté d’ordonner ce qui regarde leur commune, pourvu que nul décret n’aille contre la Loi générale. C’est là sagesse, car la diversité des villes ne doit pas rompre l’unité du tout, mais la fortifier.
Le point le plus éclatant est l’abolition des castes et des privilèges. Nulle noblesse héréditaire ne subsistera, sinon celle qui est reconnue in gratibus . En Lorraine, chacun sera tenu aux mêmes devoirs : obéissance à la Loi, défense de la patrie, résistance à l’oppression. L’ancienne coutume d’anoblir sera donc éteinte ; à sa place, de nouveaux honneurs, non transmissibles, seront conférés à ceux qui auront servi avec zèle le bien commun.
Toutefois Lorrains ! Ces débats, pour solennels qu’ils soient, n’ont pas encore reçu la sanction du suffrage. Le sixième jour d’octobre s’ouvrira le vote en la gargote lorraine, et durant une semaine, il appartiendra au peuple de ratifier ou de rejeter ces propositions. Ainsi la décision suprême demeure entre vos mains ; et telle est la véritable majesté, que nul décret n’a force s’il ne procède du consentement universel.
Si donc les Lorrains, d’un même cœur, abolissent les distinctions iniques et fondent leur communauté sur la Loi et le Bien commun, leur république sera plus durable que les duchés fondés sur le caprice clanique. Mais si la discorde l’emporte, alors, comme jadis Carthage minée par les factions, la Lorraine risquera de se perdre. Que chacun donc mesure la gravité de l’heure où la Lorraine peut se réformer ou disparaître.
À lire : ou À ceux qui se feront lire
Jean Bodin pour l'AAP agence des Terres au Milieu
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05/10/1473 Del buon uso delle regole di Giustizia e del torto dei lamenti
Ginevra (AAP) - Sono troppi coloro che, colpiti da una sentenza, passano il tempo a gridare che il mondo è ingiusto, invece di servirsi delle regole che pure le leggi mettono a loro disposizione. Infatti la giustizia non si amministra secondo i lamenti, ma secondo la forma e la misura delle ordinanze. Ve ne sono altri che, peggio ancora, tacciono e covano i loro rancori.
Ora, accade che molte contestazioni si sollevino contro il contenuto del giudizio, là dove si dovrebbe guardare soltanto alla forma. Una multa che eccede i limiti fissati dagli articoli deve essere impugnata nella maniera dovuta, e non con vaghe lamentele. Una pena di morte pronunciata contro un personaggio in ritiro o in isolamento deve essere segnalata, affinché le autorità legittime vi provvedano. Queste sono le vere armi che la legge mette nelle mani dei giustiziabili, e non già le grida sterili che inondano le piazze.
È certo che il diritto di lamentarsi appartiene al condannato stesso. Ma non sarebbe superfluo che un corpo di avvocati, o qualche compagnia di chierici, insegnasse a tutti il modo di ricorrere giustamente, affinché nessuno ignori la via legittima del proprio appello. Poiché servirsi delle procedure, ecco la forza del soggetto saggio e risoluto; lamentarsi a caso, non è che debolezza e perdita di tempo. Ognuno è avvisato: la giustizia non si ottiene con grandi grida, ma con il giusto diritto, ben osservato.
Da leggere : Della limitazione delle pene
Da leggere : Della liceità delle protezioni militari contro l’azione giudiziaria
Traduzione di Oriana Fallaci per la KAP, agenzia della terra in Mezzo
Per rivendicare un diritto di risposta - la KAP internazionale
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